Hommage,

à ma maman,

En ce jour un peu spécial, celui de la fête des mères, et de ma première fête des mères, il me fallait faire un petit tour du côté des souvenirs….

J’aurais pu me rendre chez toi, dans ce petit coin de terre caillouteuse, planté au milieu de le Bourgogne, franchir la porte qui grince et me recueillir devant la pierre tombale qui marque maintenant le seuil de ta maison. J’aurai pu venir là te souhaiter une bonne fête, Maman, faire d’une pierre deux coups et te présenter ma fille, te dire combien c’est chouette d’être maman…. Et de presque partager cela avec toi (mais là j’dois dire que tout est dans le presque, malheureusement)

J’aurai pu, mais je ne l’ai pas fait.

Faute de temps, sans doute, et puis peut-être aussi d’envie… ben oui Maman il faut le dire, venir te voir LA ça ne m’enchante guère. C’est pas là que j’ai envie de fêter ma maman. Je sais, « te » mettre quelques fleurs aurait pu être opportun, nettoyer ton « chez toi » laissé au vent et à la pluie aurait pu être utile… Mais sans retour. Et moi je ne veux être ni opportune, ni utile.
A ma façon donc, je te fête Maman, aujourd’hui : en te rendant un petit hommage public (si si public) et permanent. 

Voilà, tout cela pour te dire combien je suis impatiente de recevoir mon premier collier de pâtes, mon premier tableau avec les empruntes de Cléo, ou encore mon premier poème. Te dire aussi qu’à chaque fois que je me trouverai dans cette situation, Maman, c’est sans doute vers toi qu’iront mes premières pensées.


Alors voilà, Maman, à toi, parce que tu n’es plus… mais que tu es tellement.

Ta fille, la deuxième, qui t’aime.