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Boudoir et Cie

26 novembre 2016

Petit Poisson et Chien Tête en Bas

yoga grossesse humour

Il y a presque 7 mois, j'apprenais la super nouvelle, l'inespérée joie, de pouvoir revivre ce moment magique de la maternité. Bon c'est pas comme si ça faisait 10 ans que ça ne m'était arrivé, pas comme si tout était à réapprendre.  

Passées les premières angoisses de "nan mais attends, c’est pas possible, on va tout chambouler, Mini-tortue, mes liens de maman-poule avec elle, et puis tes liens à toi de beau-papa-poule on va faire comment?", passés le "nan mais attends, on n'a pas de chambre pour le petit poisson, on fait comment on change de maison?" , passé aussi le "et puis sérieusement, je vais prendre du poids… ", Voilà, c’est dit… alors je finis par me calmer. Il faut dire que l'Homme-Force-Tranquille à mes côtés sait y faire "ça va aller" (à prononcer avec une voix grave et posée), "Marie, on a encore du temps pour se préparer", "tout va bien se passer, je suis là"... _ Moui, tu es sûr (que ça va bien se passer hein, parce que je sais qu’il sera là)? Moui c'est sans doute toi qui a raison... (bon, on est d’accord çà, ça vaut pour Mini-Tortue, pour la maison, pour la logistique, mais pour le poids c’est une autre affaire !)

Donc, moui mais quand même, j'ai super peur, nan mais parce que, au-delà de tout recommencer, au-delà de la joie immense qui m'envahit,  c'est qu'en plus de tout ça, ben moi j'ai 10 ans de plus, ma tête, mes rides, mes cheveux blancs et ma peau ont 10 ans de plus… On dira ce qu'on veut ce n'est pas rien... je les entends mes collègues, mes copines, bref, toutes les femmes, dire et répéter, qu'avec l'âge on ne récupère plus les kilos en trop, que la peau n'est plus aussi souple qu'avant, elle garde les traces... "ah oui ? Les traces, toutes les traces...??? "

On inspire et on expire, flexion, extension, tout va bien se passer : c'est l'Amoureux qui l'a dit !

Alors, quand vient le moment de ranger les armoires, de passer des robettes estivales que tu as eu la chance de pouvoir mettre encore parce que de toute façon elles étaient amples, ne gênant pas ce petit centimètre (ou 2) qui entoure tes cuisses, à celles d'hiver : exit les jolis pantalons, les belles chemises cintrées et les super tenues de l'an passé. Tu les laisses soigneusement dans les cartons et tu pleures un bon coup à chaque pièce que tu vois et que tu tentes d'enfiler : les bras ça passe, mais c'est la poitrine qui coince, alors le ventre on ne tente même pas. Exit ce nouveau jean Slim que tu as pu mettre exactement 3 semaines, et qui reste coincé en haut des cuisses.

Au passage tu te remercies quand même d’avoir dans tes fringues des trucs qui jusque-là étaient un peu trop larges, et qui te donnent l’illusion de n’avoir pas pris un gramme parce que Ô joie, tu rentres encore dedans.

Mais, sûr, croix de bois, croix de fer, l'an prochain, cuisses coincées  ou pas Jean slim tu mettras !

Et puis BIM, le truc est tombé, tu te retrouves coincée à la maison, petites complications. Finis les efforts naturels, ceux qui font éliminer sans y penser ; se lever, marcher, travailler, cogiter, réunioner discuter, remarcher, recogiter, etc…  A ce stade, tu finis par compter les pas que tu fais chez toi (et ce n’est pas grand chez toi), tu tentes de ne pas optimiser les montées et descentes d’escalier, pour favoriser l’élimination de cette « rétention d’eau » (autrement dit de cette cellulite, n’ayons pas peur des mots, appelons un chat un chat) coincée sur ces mêmes cuisses qui  n’entrent plus dans le jean slim tout neuf…  Tu ne cèdes pas à toutes tes envies de faire des gâteaux, tu évites d’acheter du chocolat, et tu tentes de faire un peu d'exercice (mais bon c’est quand même bientôt noël, hein.. alors bon le chocolat euh… j’dis ça, j’dis rien). 

Alors voilà, en bonne fouineuse et sporteuse expérimentée tu retournes le truc dans tous les sens : tu ne peux plus courir, plus sauter, ni danser, tu ne peux plus grand chose en fait, c’est là que tu décides, envers tes a priori de base, de te laisser tenter par le  Yoga. C’est là que tu prends conscience de toute la place de ce bedon dans ton environnement personnel.

Déjà, tu as du mal à passer entre le volant et le siège conducteur pour aller à ce cours, puis tu fais le constat que tenir debout les jambes écartées en position du guerrier (oui oui, position du guerrier), une jambe pliée, l’autre tendue, ça demande un effort colossal pour ne pas tomber les 4 fers en l’air,  tu te sens ensuite un tant soit peu coincée quand elle te dit de t’allonger sur le ventre pour étirer je ne sais quel muscle, alors évidemment toi, tu fais un truc qui ne ressemble à rien,  tu étires un truc, en étant à 4 pattes, le ventre pendant vers le bas, tout en essayant encore de ne pas tomber. Vient alors le clou du spectacle, la fameuse position du Chien Tête en bas… Imagine un peu le truc, tu fais un triangle qui a pour sommet tes fesses, positionnée sur la pointe des pieds et sur les mains, tous tes membres bien tendus… tu ris en te demandant bien ce que petit poisson doit penser de ces mouvements censés être gracieux et souples… Et tu entends la prof répéter, on rentre le ventre mesdames ! C’est sûr c’est pour moi !

Je ne sais pas si j’ai fait un peu d’exercice, je ne sais pas si j’ai bien respiré, je ne sais tout bonnement pas ce que j’ai fait mais je me suis bien amusée. Quant aux kilos en trop, à l’eau qui s’installe dans mes cuisses, pas sûr que le Chien Tête en Bas me soit d’une grande utilité. Promis j’y retournerai quand je pourrais poser le bedon sur le tapis. En attendant, aller, on souffle, on inspire et on expire, au moins on apprend à gérer la respiration, une aubaine pour le jour J et ses contractions.

illustration : http://9blogueurs9mois.blogspot.fr/2010_11_01_archive.html

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3 novembre 2013

puisqu'on est dans les souvenirs,

et parce que ce petit texte m'avait touchée il y a de celà une dizaine d'années... Je l'avais repris et illustré pour l'offrir à ma filleule le jour de sa toute première bougie,  lui et un tas d'autres petits textes trouvés au gré de sa première année.

(Note pour plus tard, si d'aventure j'avais un deuxième enfant, c'est un texte, une photo, un poème et autre par jour que je lui offrirais : un pour célébrer chacun des 365 jours de sa nouvelle vie, mais.. on est d'accord, ce sera si d'aventure bla bla bla...)  

Il s'agit donc d'un livre pour enfant. Un illustrateur que j'apprécie particulièrement.Un livre emprunté, et dont j'ai sagement gardé le texte pour faire passer ce joli message.  Tombée dessus par hsard, je l'avais pris à l'époque comme une pensée magique, un signe.. Il faudra que je songe à me l'acheter, maintenant que j'y pense. 

C'est drôle comme parfois ces livres nous parlent à nous et passent comme des histoires sans contours pour le pulic à qui elles se destinent. 

En super-nana-fleur-bleue que je suis, je me suis vue, comme dans les films, être le dépositiaire d'une belle vérité que je transmettais tel un messager, une vérité qui allait littéralement transporter ce petit bout qui venait de naitre. Bref... C'est pas que je me sois trompée mais bon, ces trucs là ça n'a l'air de fonctionner que dans les films.. et dans mon monde à moi.  

(Note pour ma vie d'après : après avoir eu une vie de danseuse, puis une vie d'écrivain, je souhaite avoir une vie de réalisatrice.. pour faire vivre le monde comme je le souhaite et avoir l'illusion d'y croire le temps d'un instant, ce sera de loin ma plus grande liberté!) 

 

Bref, je partage juste pour en garder une trace .. et puis sait-on jamais ce que ce petit texte aura comme effet... (je vous laisse le soin de vous procurer le livre pour lire l'histoire complète et voir les illustrations)

A ma Maman, 

 

sable émouvant

 

Sables émouvants, T. Scotto, Illustrations  E. Battut

Tu sais je crois que le désert est toujours à sa place. Les gens pensent que quand les sables se sont endormis, tout est fini. 

[..]

Mais si le vent éternue, le grand désert change de visage. L'autre jour, je suis allé voir si ton mur de pierre tenais encore debout.  C'est très solide un mur de pierres, je me suis assis dessus et je t'ai attendu.

[...]

Maman dit que tu es parti faire un long voyage, papa dit qu'il ne faut pas pleurer. Mais moi, je ne pleure jamais... sauf si j'ai du sable dans l'oeil, biensûr !

[...]

Tu sais, c'est pas poli de s'en aller sans dire au revoir. Alors comme j'étais en colère contre toi, oui contre toi, j'ai gratté le sable toute la journée, je l'ai poussé pour que ça fasse une montagne encore plus haute que ton mur. J'ai pensé « quand on voit plus les choses, on les oublie ». J'ai presque failli l'enterrer, mais ça m'a fait mal aux doigts.. un peu de sable est entré dans mon œil, c'est juste pour ça que j'ai pleuré! 

[...]

Tu as vu aujourd'hui je suis venu un peu plus tôt, c'est parce que j'avais tout ça à te dire.

Bon il faut que j'y aille maintenant, tu sais il faudrait que tu reviennes vite quand même, parce qu'un jour il sera peut-être trop tard...

Peut-être qu'un jour j'aurai grandi

 

 

 

1 novembre 2013

Souvenir... parce qu'il faut savoir aller où notre cœur nous porte..

 

ombre coeur

 

Petite dédicace pour toi ma Petite soeur, qui n'était pas avec nous cette semaine... 

Après donc une petite semaine passée en compagnie de notre Grande Soeur, je me rends compte que le temps de notre enfance est loin derrière nous. La vie défile, pour le meilleur et parfois aussi avec le pire. On se rappelle de certaines choses mais pas de tout, les bêtises et les éclats de rire, des émotions et des ambiances, mais les contours sont flous, quelques souvenirs sont pourtant bien présents, chacune de nous a retenu ce qu'elle voulait rappelant aux autres des moments enfouis bien loin. 

En grandissant, on finit  finalement plus par se croiser que vraiment se voir, on passe quelques heures précieuses lors de week-end familiaux, on profite à fond de ces moments, et puis très vite, trop vite, arrive celui des embrassades, des aurevoirs, celui aussi de derniers signes de la main jusqu'à ce que la voiture soit hors de vue, celui de la larme à l'oeil quand on referme la porte en constatant tous les petits restes de vie dans une maison bien (trop) vide... 

Bref, voilà donc ma Nono un petit souvenir qui me vient directement de toi et qui vient de me revenir, petit extrait d'un livre que tu avais aimé et qui m'avait touchée... à mon tour alors je t'en fais reprofiter, il devrait te plaire! 

 

"Chaque fois que tu te sentiras perdue, indécise, penses aux arbres, souviens-toi de leur façon de pousser. Souviens-toi qu'un arbre avec beaucoup de feuillage et peu de racines peut être déraciné au moindre coup de vent, tandis que dans un arbre avec beaucoup de racines et peu de feuillage, sa sève court difficilement. Racine et feuillage doivent pousser dans les mêmes proportions, tu dois être sans les choses et au-dessus, ainsi seulement tu pourras offrir ombre et refuge, te couvrir de fleurs et de fruits quand se sera la saison.

Et puis, quand plusieurs routes s’offriront à toi et que tu ne sauras laquelle prendre, n'en prends pas une au hasard, mais assieds-toi et attends. Respire profondément avec confiance, comme le jour où tu es venue au monde, ne bouge pas, tais-toi et écoute ton cœur. Puis quand il te parlera, lève-toi et va où il te porte." 

Va où ton cœur te porte,

Susanne Tamaro

 

5 octobre 2013

Il pleut, il mouille ... C'est la Fête à la grenouille

Il y a des jours dans la vie où on a l'impression que tout fout le camp qu'on ne sait pas trop à quoi se raccrocher pour ne pas perdre pieds.. 

 

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Alors évidemment, j'y ai réfléchi, j'ai tenté plusieurs choses... 

Ma fille, mais ce n'était pas ma semaine, je l'aurais bien appelée mais elle aurait fini par pleurer et vouloir rentrer... Sérieusement on ne peut pas se raccrocher et faire souffrir, ce n'est le deal..

Mon père, mais il risque d'en avoir marre 

Mes soeurs, mais elles ont bien mieux à faire ('fin je crois)

L'amie pleine de vie, d'éclats de rire et de joie, mais elle venait de partir dans un train (il me restait cependant quelques petits objets d'elle éparpillés dans la maison, chacun devenant une découverte provocateur de sourire au coin des lèvres, mais ça ne suffisait pas...) 

Les amies, mais elles sont loin, trop loin..

Le soleil, mais il va et il vient comme bon lui semble, 

Le chocolat, mais il fait grossir 

Le sport, mais il n'était pas au bon timing 

Le boulot, mais il faut savoir lâcher prise... 

Et puis il y a eu la pluie, une balade improvisée, sans parapluie, ca n'a pas été très long .. le temps juste de me retrouver trempée ... Parce que forcément le déluge est tombé d'un coup, sans prévenir, que le chemin de retour était de toute façon égal à celui de l'aller, et que forcément il n'y avait rien pour s'abriter. 

alors j'ai eu envie de rire, encore et encore, parce que j'avais froid mais pas trop, parce que je trouvais ça compltètement improbable et en même temps tellement simple,

parce que j'étais bien... 

 

14 septembre 2013

La pensée Magique*

Je suis sûre que vous voyez de quoi je parle... Oui oui c'est ce truc auquel on se raccroche quand la vie nous joue des tours, quand désespéré par le potentiel des possibles on s'en remet à un au-delà surnaturel qui lui, c'est sûr, connaît l'issue de tout ça, et qui c'est sûr, rien que pour vous mettre sur la voix de la vérité, vous envoie des petits signes, une sorte de code secret que seul vous et lui comprenez... c'est ce truc qui est forcément magique parce que complètement incongru, qui tombe comme un cheveu sur la soupe et qui vous renvoie en pleine face au point crucial de LA  situation que vous tentez de comprendre et surtout de dépasser.

Un objet, un parfum, un mot... Une chose éminemment précise, totalement appropriée à la situation en question ou particulièrement liée à votre histoire, un truc que vous avez perdu et qui d'un coup réapparaît.


Ce truc qui vous ferait faire, si et seulement si vous étiez dans un film américain (non je vous assure que je ne me suis jamais retrouvée dans cette situation... Croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer) lever la tête et lancer un clin d'œil en guise de "ok mec (ce sont toujours des mecs qui savent tout alors bon c'est plus simple pour moi) j'ai pigé le message, merciiiiiiii..."



La pensée magique c'est le Père Noël des adultes qui ont gardé une âme d'enfant et qui tentent de se dire que la vie est belle... Qu'au fond tout ça rime à un truc et que si vous vous ne savez pas de quoi il s'agit ben c'est pas grave parce que LUI il sait !

La pensée magique c'est ce lien avec un au-delà, un truc qui vous dépasse et qui vous protège...



Mais c'est aussi et surtout ce truc qui comble la petite brèche que créé de manière insidieuse l'absence de confiance en soi, qui vous montre combien vous avez si peu d'assurance dans ce que vous occasionnez par vos choix et autre que vous vous raccrochez à l'apparition d'une fleur (mais pas n'importe laquelle non plus,hein) pour enfin savoir la tournure que vont prendre les choses.



Ce qu'il y a de chouette avec la pensée magique c'est qu'elle occulte la pensée tragique, on ne voit pas ce que le père fouettard, vous balance à la figure, en même temps c'est pas compliqué, ses signes a lui on les voit au quotidien, on les supporte en permanence ... Alors forcément dans ce tas de trucs moches, un petit signe tout doux, un truc balancé comme un secret au moment ou on ne l'attend pas (mais ou évidemment on a les yeux ouvert pour mieux le voir) et ben d'un coup ça apparaît comme une marque d'affection et d'assurance que l'univers vous délivrerait pour remette en équilibre les choses.



Mais attention, la pensée magique se soumet à des règles, elle n'apparaît que pour les choses que vous souhaitez ardemment, et qui malheureusement ne sont pas (uniquement) de votre ressort, pourtant il ne faut surtout pas la chercher, ne pas la provoquer, la laisser venir et vous surprendre.

Et puis après il faut être capable de comprendre le message...et c'est là que le bas blesse : il n'existe pas de cours de lecture de pensée magique. On apprend sur le tas, c'est comme ça.



En attendant, il nous reste à vivre... Mais bon, j'avoue, il m'arrive secrètement de rêver tomber aussi sur ma Tour Eiffel* en me baladant sur les bords d'un plan d'eau en savourant avec délice ce petit clin d'œil pointé vers LUI, me disant au fond et avec la légèreté du soulagement "hiiiiihaaaaa, tout va bien se passer, maintenant je le sais"



* merci Toi pour cette jolie pensée, et puis tu sais, j'ai toujours su que ta Tour Eiffel n'était pas un hasard ... (Et ben quoi, oui je crois au Père Noël et si je veux!!!)

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23 août 2013

tu le sais... forcément !

Tu sais que tu rentres de vacances quand : - le chant des cigales est un lointain souvenir et que seul celui des moustiques tourne près de tes oreilles (nan parce que les moustiques c'est chiant, on est d'accord mais avec les cigales ça a quand même quelque chose de chatoyant, non ?) - quand le seul sable qu'il te reste est celui qui s'est faufilé dans les rainures de tes livres (et que par chance tu n'avais pas achevés !) - quand le magazine spécial été que tu lisais sur la plage a un goût insipide sur la terrasse personnelle - quand le soleil semble déjà avoir revêtu ses rayons d'octobre (ouais bon j'exagère, mais alors rien qu'un peu) - quand la playlist vacances a comme un air de glace à l'eau fondue - quand les nu-pieds te font mal et que tu ne supportes plus que les talons de 10 centimètres, centimètres nécessaires à la prise de hauteur et à l'envol indispensable pour partir loin, bien loin des contrées quotidiennes - quand l'accent du Sud ne rime plus qu'avec "plus belle la vie" - quand les parfums Monoï ou Tiaré ont un goût has been - quand les doigts de tes 2 mains suffisent amplement à compter les jours qui te rapprochent de la reprise - quand tu étends ta 3ème lessive et que tu sais qu'il t'en reste autant à laver - quand tu hésites à ranger illico les vêtements non portés (sans doute encore neufs) de ta valise vers les cartons estampillés "été" ... de l'an prochain - quand tu ne sais plus où mettre les pieds parce que non, décidément non, tu ne rangeras pas les derniers vestiges des vacances au soleil - quand tu fais le calcul des cartes postales reçues et que tu établis la liste des personnes à qui il faudra penser l'an prochain - quand tu regardes les offres promotionnelles pour repartir avec l'envie d'y croire comme on croit au Père noël - quand les enveloppes posées sur la table jouent aux devinettes : tu paies ? tu paies pas ? - quand les mini toiles d'araignée ont envahi l'espace quotidien - quand tu éternues à chaque mouvement faisant déplacer la poussière qui a pris ses aises - quand le voisin a aussi pris ses aises et s'est garé devant ton garage - quand il ne reste plus qu'à penser aux prochaines vacances - quand tu te dis que Noël c'est plus si loin (ouais je sais je me projette un peu loin mais bon...) mais aussi quand tu retrouves ta place, ton sofa, ta terrasse, tes habitudes et surtout les petits oiseaux qui chantent... (bien sûr cela va de soi, c'est bien avant le triste constat de l'installation obligée de l'automne qui a souvent une fâcheuse tendance à s'éterniser...) Aller va, c'est encore un peu l'été : on remet le son !
25 juillet 2013

et si... ou pas ..

on écoute ça

 

Y a des moments dans la vie où avoir le choix relève de l'enfer. Le choix est paraît-il notre plus grande liberté, et comment !!! Mais c'est aussi la plus grande marque de confiance en soi (pas de faire des choix : de les assumer...) Et j'ai comme qui dirait l'impression que cette sacrée Confiance n'est pas également affectée à tous.

 

C'est MiniTortue qui m'inspire ce billet aujourd'hui, qui me fait dire sur pfffff le choix Oui mais quand ce sont les autres qui le font ou quand une petite voix vous susurre à l'oreille : that's a good choice Honey! Pour MiniTortue, je suis pendant encore quelques années  cette petite voix, qu’elle en profite.

 

Alors voilà, en solo, et maman qui plus est, il est régulier que je sois confrontée au choix et que j'en sois l'unique garante... quand il s'agit de vacances passe encore les ratages (le tout étant de faire croire à MiniTortue que tout est under control), les choix de menus des dîners peuvent aussi être passés sous silence ...

Mais Il n'y a pas si longtemps en papa et maman garde responsable nous avons eu la bonne idée de donner le Choix à MiniTortue, alors confrontée au basique "avec papa ou avec maman" (que dis-je basique, au quotidien, au classique dilemme de MiniTortue), mais pas pour bien des jours ni pour toute la vie, hein… juste pour un week-end ou plutôt pour deux week end de fiesta ...

Genre : ah ah vas-y MiniTortue, nous on n’est pas super capables de savoir ce qui pourrait être le mieux pour toi (on sait juste ce qui serait bon pour nous) alors cette fois on te le donne en mille c’est  TOI qui choisis). Seulement voilà, MiniTortue n'avait jamais eu à choisir, elle suivait le rythme imposé par un papa toujours pressé et une maman toujours en déplacement… À force de larmes et de "je reste avec toi" "je vais avec papa" et "pourquoi pas un peu avec toi et un peu avec papa?" On a tranché... J'ai tranché ... Pas avec le cœur évidemment avec ma raison et pour lui faciliter la vie, lui ôter le poids de cette chose affreuse que nous avons cru bien faire : choisir.

 

Le dilemme ôté MiniTortue a passé un week-end fiesta-papa et moi j'ai passé un week end en fiesta-famille à regretter secrètement de ne pas lui avoir dit de rester avec moi ! Mais la Ô combien maman garde-responsable que je suis ne dira jamais à MiniTortue que ce week-end sans elle avait un goût amer.

 

Mais le choix est comme ça : il tranche, il coupe, il fait plaisir ou pas, il en gâte certains quand il fait mal aux autres, le choix ne fait pas dans la dentelle et il se fout pas mal de dommages collatéraux, parfois il vous achève, parfois heureusement c'est vous qu'il sauve!

 

Et puis il y a ces choix qui ont une fâcheuse tendance à revenir tous les jours,  en général ils ont l’air plus simples mais quotidiens, les douleurs qui y sont liées en sont presque aussi dures parce que forcément répétitives : ils se répètent quasi tous les matins, en ouvrant l'armoire, on hésite déjà entre boxer et autre dessous chics (mieux vaut toujours être à peu près prête, sait-on jamais), vient ensuite LA tenue, robe? Jupe ? Si jupe avec quel haut ? Ce doute affreux matinal justifie la plupart du temps une pause sur l'oreiller pour méditer sur la question : on ne sait jamais qui on va rencontrer, et dans quelle situation on va se fourrer (sans jeu de mots on est d'accord!). [digression]

 

Bref, choix fait mais pas de conviction absolue, c'est comme ça parfois le choix... on le subit. Ni ferme ni définitif, il laisse un goût de si j'avais su. Nan parce qu'en vrai on aurait peut-être pu, et si on avait tenté de ? Les choix, surtout quand ils sont réfléchis uniquement dans le miroir, avec soi-même et sans petite conscience qui vient vous illuminer de son recul bien-pensant, ont se goût (bien) trop prononcé et bien trop fréquent d'être raté, d'avoir été dans une mauvaise direction ...

 

Dorénavant, j'ai fait le choix de ne pas me retourner, je ferme la porte de la salle de bain, oublie de regarder le miroir pour voir si la tenue est la bonne, ferme la porte de l'entrée, puis celle du garage, puis claque la portière.... Laissant derrière moi toutes les idées qui courent au galop pour me dire, tu aurais dû mettre tes lentilles, tu n'as pas assorti tes chaussures....

Et je savoure le premier "wouaaaa mais tu es super jolie aujourd'hui" une façon peut-être de valider un choix pue assuré mais obligatoire...

Et surtout de me dire que Choisir c'est décider, et que les intuitions sont toujours les bonnes (je n’ai pas dit la raison, on est d’accord).

 

4 juillet 2013

.... Bon je me lance (pas simple quand même)

Il n'y a pas si longtemps j'avais envisagé l'idée de faire un hommage aux Hommes de ma vie. J'avais finalement décidé de plonger un peu dans les choses qui Dieu c'qu'elles m'enervaient, pour ensuite écrire à mon père, en terminant ce petit contournement masculin par la Lettre d'amour que j'aimerais recevoir (je suis toujours partie du principe qu'il vallait mieux compter sur soi et ne pas attendre des autres, alors je me suis évidemment concoctée LA lettre de mes rêves avec un immense plaisir et sans réponse obligée !)

 

Alors là c'est le dilemme... Que vais-je bien pouvoir faire maintenant de cet hommage tant évité, contourné, inavoué???

 

C'est pour aujourd'hui c'est décidé.... pour se détendre on écoute ça !

 

Encore en transit dans le train, j'étais assise à côté d'un homme bien sage, dont le coude passait incessamment sur ma hanche à chacun de ses mouvements, je me suis dit que c'est le moment de lâcher prise et de terminer ce qui avait été commencé !

En un mot, voici messieurs ma lettre, sinon d'amour, d'estime et d'affection pour vous .

Mon dernier hommage remonte donc à mes copines, mes sœurs, mes modèles, bref, celles sans qui je pense je serais restée bien des matins sous ma couette sans avoir l'envie de braver le monde et les emmerdes. Aujourd'hui, je me lance le défi de rendre un hommage aux hommes de ma vie, ceux-là mêmes avec lesquels je pourrais avoir envie de rester sous la couette (rhooooo oui je sais elle est facile celle-là, c'est bon, ça va, un peu d'humour ça n'a jamais tué personne hein!) mais aussi tous les autres.

[là, je cogite... Pourquoi est ce que c'est si difficile de vous écrire à vous les hommes ? Je me rends compte qu'écrire à mes copines et aux femmes de ma vie avait quelque chose de naturellement simple et évident, vous écrire relève quasi de la torture... Dieu que la vie est mal faite]

La vérité c'est que ce post m'est inspiré par un homme (non il ne s'agit pas de mon psy, je ne fais pas (encore) un transfert), cet homme là est celui chez qui je me réfugie quand j'ai une immense envie de pleurer, quand j'ai besoin de sincérité et d'être rassurée, c'est celui qui m'a vue toute petite et qui a supporté toutes mes colères, mon papa est donc l'homme qui sans me donner l'envie de me lever me fout du moins le coup de pied nécessaire à la volonté.

Et puis il y a les autres, tous les autres, qui sont eux une raison d'envoyer promener couettes et oreillers.

À vous donc les hommes de ma vie. Ceux qui savent mieux que quiconque foutre les pieds dans le plat, ceux qui savent rassurer avec des vérités de mecs (je vous assure les gars que nos mondes et nos vérités sont bien loin les uns des autres, et votre franchise crue et assurée n'a d'égal que notre honnêteté maquillée, notre art de dire sans dire)
A vous encore, mes amis, mes amours, mes amants (oui bon ça va !), mes emmerdes (ce n´est pas de moi mais là j'avoue ça me va bien),

À mon père, à mon frère (j'ai toujours rêvé d'en avoir un, un grand), à mes ex (bon y en a pas pléthore non plus) à mon futur et aux autres aussi :) à ceux que j'ai envie de voir, à ceux que je deteste, à ceux qui m'ont fait rire, ou pleurer (pleurer de rire aussi), à mes fantasmes (ceux là ne le savent même pas), à ceux que j'admire (ils ne sont pas nombreux mais ils sont nécessaires), à ceux que j'aime ou que j'aimerai, à ceux qui m'ont marquée, à ceux qui sont trop vite passés, à mes collègues, à mes amis, les meilleurs...

 

À vous parce que vous supportez mes décolletés, que vous tentez (en désespérant parfois y parvenir) me faire prendre votre drôle de chemin, parce que j'aime lire dans vos bras toute l'affection (et Je ne parle que de ça) que vous avez pour moi, parce qu'il n'y a que dans vos bras (forts, ils sont toujours forts les bras des hommes de ma vie) que je me sens en sécurité, parce que j'aime que vous me fassiez comprendre que non le monde ne se mesure pas qu'à la taille ... des talons (ah non suis bête ça se sont mes copines qui me le disent), qui me rappelliez que les fringues qui habillent encore le mieux les femmes sont celles qu'elles ne portent pas ou plus... à vous encore parce que j'ai toujours besoin de vos regards moqueurs ou taquins, partageant un instant des envolées électriques et ou fantasmées, parce que sans être de preux chevaliers (c'est bon on sait maintenant que toute cette histoire fut inventée pour nous les femmes) vous savez être de valeureux amants, reflet aussi de toute la féminité qu'on lit dans vos yeux ( je n'ai pas dit vulgarité hein!)

 

Aux autres aussi, ceux qu'on aimerait ne jamais avoir croisés, les pas sympas, les arrogants, les trop musclés, mais aussi à tous ceux qu'on croise dans le métro et avec qui on pourrait vivre une grande histoire d'amour, c'est sûr, à mes confidents, à ceux qui me regardent pleurer de loin, à ceux aussi qui rient avec moi (et non de moi)

 

Cet hommage tout à fait personnel et non interessé pour vous dire combien il est difficile de vivre avec vous mais combien il l'est encore plus de vivre sans vous, que surtout ne changez pas (ou rien qu'un peu) car c'est dans l'adversité qu'on grandit et dans les batailles qu'on mène (oui parfois c'est un vrai champ de bataille) qu'on est vivant !

 

14 juin 2013

THE Lettre ...

Puisque je n'en ai jamais reçue de toute ma vie et que je rêverais d'en recevoir une un jour, je me suis lancée le défi* de rediger ma lettre d'amour idéale, celle qui tombe comme un cheveu sur la soupe et qui vient de nulle part. Je la pense un brin feminine, normal, je ne pense pas encore comme un mec! 
Dans ma lettre idéale, il y a de l'humour, de l'amour et beaucoup de sincérité (c'est d'ailleurs peut être sur ce dernier point que ma lettre est un petit Chouia féminine...) Soit, c'est en tout cas de loin ce genre de lettre, Messieurs, qui me ferait sinon fondre (pas bête la mouche) du moins réfléchir, sourire et avoir le vertige (j'ai pas dit que je fondais ... On se calme, on se ressaisit) 
....
Ne sachant comment t'appeler, et comment commencer, je n'introduirais pas de destinataire à cette lettre (et ne va pas t'imaginer que c'est un modèle que je transpose pour chacune des filles qui hante ma cervelle!)  Tu devrais aisément te reconnaître, quant à savoir qui je suis, je verrai si signature j'apposerai. 
Je t'ai rencontrée il y a un petit temps déjà, tu ne le sais pas encore mais depuis ce jour tu défiles jours et nuits dans mes pensées. 
Ce n'est pas facile de vivre sans toi, ça l'est encore moi de vivre en permanence avec toi dans ma tête. J'ai bien tenté de te réduire au silence, mais il suffit que quelqu'un porte ton parfum pour que les images de toi (et moi) s'animent et dansent en permanence dans mon esprit (et comme tu le sais un homme n'est pas multitâches, il devient donc difficile de manier les images des corps qui dansent, et la réalité qui m'entoure). 
J'ai décidé aujourd'hui de t'écrire (je ne suis pas sûr que tu lises un jour ces mots (maux) tellement je ne les comprends pas moi-même) 
J'ai toujours nié la vie à deux, ai toujours pensé que l'homme (et la femme) étaient finalement bien trop différents pour se comprendre que les relations les plus belles devaient être celles qui se consommaient, celles qui passaient et qui disparaissaient, sans attaches, sans passé et sans avenir (pour faire des bébés, on comptera sur les autres), et puis tu es arrivée. Tu portais une jolie robe et des escarpins rouges brillants (au moins autant que ton sourire), un joli sac et cette envie irrésistible qui était la mienne de vivre avec toi. Cela ne devait pas être plus grand qu'un mouchoir de poche, pas plus voyant que ton beaume à lèvres rangé dans une des poches de sac à mains, ou bien c'était glissé avec tes tickets de métro... Je ne sais pas mais c'était là et ce n'est jamais parti. 
Aujourd'hui j'entame mon 5ème mois à tes côtés, dans mes rêves qui deviennent ensuite des souvenirs. C'est un peu deja comme un debut d'histoire, sauf que chaque réveil sans toi à mes côtés devient de plus en plus douloureux. Je me lève déjà fatigué de la journée que je vais passer et n'ai qu'une hâte : me recoucher pour repartir à l'orée des rêves et construire une vie que serait la nôtre. 
Alors voilà, 5 mois c'est long (mais pas tant que ça non plus, sauf que de nos jours l'instantané étant l'etalon de mesure, 5 mois, je persiste, c'est long), les cernes qui se creusent sous mes yeux sont là pour le prouver... et si je ne me décide pas à te déclarer cette envie de toi (appelons aussi les choses par leur nom, et puis si nous devons entamer quoi que ce soit entre nous autant commencer par des bases saines, et être honnêtes, non?) tu vas finir par me trouver malade et peu présentable, et là radicalement j'aurais perdu toute crédibilité, perdant en même temps charisme et volonté. 
Alors je saute dans la marre, à deux pieds pour être plus sûr, je prends le taureau par les cornes et je te crie haut et fort que si la folie des premiers mois de l'amour est ce qu'il y a de plus ennivrant, moi ce que je veux vivre avec toi c'est chaque instant de celle-ci :
- me réveiller à tes côtés, au naturel,
- te voir en pyjama (ou sans, au debut de toute façon on en a pas besoin) et les cheveux en bataille, 
- sentir ton parfum le matin quand tu quittes la salle de bains, 
- trouver ta brosse à dents à côté de la mienne (je te préviens, la mienne fonctionne sur piles, je suis un peu fagniant et j'aime que ma brosse me brosse le dents toute seule),
- avoir deux serviettes de bain sur le séchoir,
- étendre tes Petites culottes (n'y vois pas là quoique ce soit de pervers, je ne fonderai pas un marché avec les asiatiques adorateurs de petites culottes usagées) à côté de mes boxer (je ne porte que ça), 
- devoir me battre avec toi pour choisir le programme de la soirée (même si je sais que les soirées foot auront lieu partout mais sans toi et qu'in fine tu auras le dernier mot sur le film qui nous servira (au moins pour les premiers soirées) d'arrière plan à d'autres aventures (nous en reparlerons quand les programmes télé auront pris le pas sûr les autres aventures, il sera temps alors de définir quels seront tes soirs et quels seront les miens), 
- avoir envie de décommander les soirées (juste pour créer de l'imprévu) 
- avoir envie de précipiter les choses et les week-end 
- te serrer dans mes bras quand tu fais la cuisine, 
- que tu me sers dans les tiens quand je fais la vaisselle...
5 mois pour te le dire, toute une vie à t'aimer (et sinon à t'attendre) 
... Alors Cap ou pas cap ? 
* merci LN pde le défi :) 
7 mai 2013

joyeux Anniversaire

Mon cher papa Préfereux, papounet, papa chéri, Bref mon papa, Tu es entré dans ma vie il y a 34 ans... Ce n'est pas si vieux quand on y regarde bien. Tu as quelques cheveux blancs, un peu plus sans doute à ce jour que de noirs d'ailleurs, je dirais que tu es sel et poivre, voire même sel et sel, des cheveux d'argent.. J'ai toujours pensé que c'était les vieux qui avaient des cheveux blancs, parce qu'ils se faisaient du souci, les tiens sont argent, c'est sans doute que tu n'es ni vieux ni avec des soucis : en même temps vu que les 3 super chouettes filles que tu as, n'auront eu de cesse de faire en sorte que ta vie soit rose, ou argent comme tes cheveux, il ne pouvait en être autrement. En même temps, comment dire, tu aurais pu t'arracher les cheveux, 3 filles, 5 petites filles, ça en fait un monde de nenettes à comprendre, mais je vois que tu prends la vie avec zénitude, car si tu as le front des sages (dégarni sur les tempes) tu as encore de quoi faire de jolies tresses ! Bref ceci tombe comme un cheveu sur la soupe mais il me semblait important de glisser au passage la brillance de tes cheveux à l'aune de celle de tes filles :) ou de tes idées c'est selon. Et puis surtout une façon de dire que : 1/ les cheveux poivre et sel c'est charmant 2/ que tu n'es évidemment pas vieux ;) Alors voilà mon papa, j'ai réfléchi plusieurs jours à ce petit message, j'ai écrit, raturé, recommencé, effacé, puis je t'ai appelé, je t'ai laissé un message vocal, filmé ... Je t'ai enfin eu (un homme en retraite est quasi plus injoignable qu'un homme tout actif.. Tel père telle fille!) Et puis voilà l'heure est passée. On est déjà demain ! J'ai raté le coche, comme souvent en ce moment. Mais bon quoi ... Pas facile de célébrer le seul homme de ma vie capable de supporter mes angoisses, mes pleurs et mes rires tout en même temps (je n'ai pas dit mes crises on est d'accord !) Pas facile non plus de dire merci pour ces coups de pouce incessants au moral, au cœur et au porte monnaie. Pas facile de dire à quel point le cordon n'est pas si facile à couper, même après 34 années. Pas facile de dire qu'un papa aussi génial que toi on le souhaite à toutes les petites filles. Pas facile de me rendre compte que le temps de tes 34 ans est loin derrière, que c'est d'adulte à adulte que l'on se parle maintenant.. ('Fin ça c'est uniquement quand je n'ai pas les mêmes idées que toi, et quand j'ai fini de pleurer...) Pas facile enfin de fêter tes anniversaires : -parce que je ne suis plus souvent là pour les fêter -parce que tu n'es pas souvent là pour les fêter - parce qu'ils me rappellent que bientôt cela fera 35 puis 36 etc années que je te connais et que parfois j'aimerais que ce temps s'arrête un peu... Histoire juste que tes cheveux poivres restent un peu plus longtemps. Mais bon c'est avec beaucoup de joie et de loin (3h de route) que je souhaite un très bel anniversaire mon Cher papa ! Ta fille,
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