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Boudoir et Cie
4 juillet 2013

.... Bon je me lance (pas simple quand même)

Il n'y a pas si longtemps j'avais envisagé l'idée de faire un hommage aux Hommes de ma vie. J'avais finalement décidé de plonger un peu dans les choses qui Dieu c'qu'elles m'enervaient, pour ensuite écrire à mon père, en terminant ce petit contournement masculin par la Lettre d'amour que j'aimerais recevoir (je suis toujours partie du principe qu'il vallait mieux compter sur soi et ne pas attendre des autres, alors je me suis évidemment concoctée LA lettre de mes rêves avec un immense plaisir et sans réponse obligée !)

 

Alors là c'est le dilemme... Que vais-je bien pouvoir faire maintenant de cet hommage tant évité, contourné, inavoué???

 

C'est pour aujourd'hui c'est décidé.... pour se détendre on écoute ça !

 

Encore en transit dans le train, j'étais assise à côté d'un homme bien sage, dont le coude passait incessamment sur ma hanche à chacun de ses mouvements, je me suis dit que c'est le moment de lâcher prise et de terminer ce qui avait été commencé !

En un mot, voici messieurs ma lettre, sinon d'amour, d'estime et d'affection pour vous .

Mon dernier hommage remonte donc à mes copines, mes sœurs, mes modèles, bref, celles sans qui je pense je serais restée bien des matins sous ma couette sans avoir l'envie de braver le monde et les emmerdes. Aujourd'hui, je me lance le défi de rendre un hommage aux hommes de ma vie, ceux-là mêmes avec lesquels je pourrais avoir envie de rester sous la couette (rhooooo oui je sais elle est facile celle-là, c'est bon, ça va, un peu d'humour ça n'a jamais tué personne hein!) mais aussi tous les autres.

[là, je cogite... Pourquoi est ce que c'est si difficile de vous écrire à vous les hommes ? Je me rends compte qu'écrire à mes copines et aux femmes de ma vie avait quelque chose de naturellement simple et évident, vous écrire relève quasi de la torture... Dieu que la vie est mal faite]

La vérité c'est que ce post m'est inspiré par un homme (non il ne s'agit pas de mon psy, je ne fais pas (encore) un transfert), cet homme là est celui chez qui je me réfugie quand j'ai une immense envie de pleurer, quand j'ai besoin de sincérité et d'être rassurée, c'est celui qui m'a vue toute petite et qui a supporté toutes mes colères, mon papa est donc l'homme qui sans me donner l'envie de me lever me fout du moins le coup de pied nécessaire à la volonté.

Et puis il y a les autres, tous les autres, qui sont eux une raison d'envoyer promener couettes et oreillers.

À vous donc les hommes de ma vie. Ceux qui savent mieux que quiconque foutre les pieds dans le plat, ceux qui savent rassurer avec des vérités de mecs (je vous assure les gars que nos mondes et nos vérités sont bien loin les uns des autres, et votre franchise crue et assurée n'a d'égal que notre honnêteté maquillée, notre art de dire sans dire)
A vous encore, mes amis, mes amours, mes amants (oui bon ça va !), mes emmerdes (ce n´est pas de moi mais là j'avoue ça me va bien),

À mon père, à mon frère (j'ai toujours rêvé d'en avoir un, un grand), à mes ex (bon y en a pas pléthore non plus) à mon futur et aux autres aussi :) à ceux que j'ai envie de voir, à ceux que je deteste, à ceux qui m'ont fait rire, ou pleurer (pleurer de rire aussi), à mes fantasmes (ceux là ne le savent même pas), à ceux que j'admire (ils ne sont pas nombreux mais ils sont nécessaires), à ceux que j'aime ou que j'aimerai, à ceux qui m'ont marquée, à ceux qui sont trop vite passés, à mes collègues, à mes amis, les meilleurs...

 

À vous parce que vous supportez mes décolletés, que vous tentez (en désespérant parfois y parvenir) me faire prendre votre drôle de chemin, parce que j'aime lire dans vos bras toute l'affection (et Je ne parle que de ça) que vous avez pour moi, parce qu'il n'y a que dans vos bras (forts, ils sont toujours forts les bras des hommes de ma vie) que je me sens en sécurité, parce que j'aime que vous me fassiez comprendre que non le monde ne se mesure pas qu'à la taille ... des talons (ah non suis bête ça se sont mes copines qui me le disent), qui me rappelliez que les fringues qui habillent encore le mieux les femmes sont celles qu'elles ne portent pas ou plus... à vous encore parce que j'ai toujours besoin de vos regards moqueurs ou taquins, partageant un instant des envolées électriques et ou fantasmées, parce que sans être de preux chevaliers (c'est bon on sait maintenant que toute cette histoire fut inventée pour nous les femmes) vous savez être de valeureux amants, reflet aussi de toute la féminité qu'on lit dans vos yeux ( je n'ai pas dit vulgarité hein!)

 

Aux autres aussi, ceux qu'on aimerait ne jamais avoir croisés, les pas sympas, les arrogants, les trop musclés, mais aussi à tous ceux qu'on croise dans le métro et avec qui on pourrait vivre une grande histoire d'amour, c'est sûr, à mes confidents, à ceux qui me regardent pleurer de loin, à ceux aussi qui rient avec moi (et non de moi)

 

Cet hommage tout à fait personnel et non interessé pour vous dire combien il est difficile de vivre avec vous mais combien il l'est encore plus de vivre sans vous, que surtout ne changez pas (ou rien qu'un peu) car c'est dans l'adversité qu'on grandit et dans les batailles qu'on mène (oui parfois c'est un vrai champ de bataille) qu'on est vivant !

 

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